Nasrin, ma petite-fille, ma beauté, mon cœur, même si tu oublies le son de ma voix, la couleur de mes cheveux, le grain de ma peau, souviens-toi de l’odeur des gâteaux que je te préparais, souviens-toi des chansons persanes que je te fredonnais, souviens-toi des rives d’Abadan où ton grand-père et moi t’emmenions nager petite,Lire la suite « 69. Naïveté »